je vous aimes
Je vous aime
Cette envie est forte,
Le besoin encore plus,
Vous que je croyez mortes,
Pourquoi vous retiendrais-je encore plus ???
Pour ne pas me rendre ridicule,
Je n’en ai que faire,
Pour ne pas que les autres spéculent,
Ce serait complètement arbitraire,
Allez-y, coulez,
Arrêtez de me torturer,
J’aimerai tant vous voir,
Même dans un simple mouchoir,
Je vous aime,
Mais cela fait si longtemps,
J’aimerai que l’on m’emmène,
A travers forêts et champs,
Que l’on me montre encore,
Ce qu’il y a de beau,
Ce qu’il y a de fort,
Et qui n’est pas sot,
Et alors là,
Sans prévenir,
Ni vous, ni moi,
Vous allez sortir,
Et me faire regretter,
Tous les jugements trop hâtifs que j’ai proférés,
Vous allez couler,
Et enfin, depuis ses longues années,
Je pourrais vous admirer de nouveau,
En me disant que vous êtes ce qu’il y a de plus beau,
Et que celui qui n’a jamais pleurer,
Ne sera jamais comblé,
Je vous verrais,
Brillantes de milles feu,
De ce qu’il y a de plus vrai,
De ce qu’il y a de plus bleu.
Vous chuterez,
Et vous éclabousserez,
Mes rêves tout blancs,
Mes rêves d’antan,
Qui me promettaient d’aimer,
Et de se réaliser,
Mais maintenant je sais,
La plus belle chose que j’ai,
C’est une larme,
C’est mon arme,
Inutile à vos yeux,
Mais qui brûle comme le feu,
Je vous aime,
Ne me quittez pas,
Vous qui êtes si saines,
Et que je ne regrette pas…